Michel Guillaumat est récemment tombé pour la deuxième fois en chemin vers son domicile. Cette fois, il n’a pas survécu. Depuis combien de temps vivait-il là-bas ? Il a dû passer devant elle des milliers de fois, sur les pierres lisses en hiver, lors des nuits sans étoiles. Il a dû se sentir à nouveau étourdi. On ne sait pas. Il avait la soixantaine, c’est là que Michel a trouvé la mort.
C’est un chemin de montagne, accidenté, déchiqueté, mais praticable à pied pour un randonneur passionné. Les sangliers et les cerfs se promènent librement, laissant leurs traces partout. Au fond du vieux pont de pierre, vous regardez dans un ravin, sur la rivière Bevera. De là, le chemin monte en hauteur dans les montagnes, après cinq minutes de marche vous passez devant la maison de Michel et Nadia, un château en pleine nature. Ce quartier s’appelle La Sapette. Une oasis dans une zone volcanique vieille de plusieurs milliards d’années, préservée et dotée d’une biodiversité exceptionnelle. Il n’y a pas si longtemps, il y avait des petits jardins et bien d’autres châtaigniers, qui fournissaient « le pain des pauvres ». C’est une grande forêt alimentaire envahie par la végétation. Leur maison est au milieu, non loin de Moulinet dans le Parc du Mercantour. On aperçoit le village de l’autre côté de la rivière.
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